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  • : Julien Baret de la Roussonnière
  • : itinéraire géographique, historique et humain de l'honnorable Julien Baret de la Roussonnière, le premier Baret de la Réunion.
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  • Tout simplement un agenda perpétuel, autour  de Zamet Baret, vers 1500 à un descendant, Alcide Baret, directeur d'école, et poète.
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5 mai 2012 6 05 /05 /mai /2012 16:55

Depuis le début de l'été 1723, Julien Baret se rendait presque chaque jour au relais de Précigné (1), et étudiait consciencieusement le livre de poste où étaient notés le prix à payer et les distances entre les villes. Par souci d'économie, il a préféré faire la route à pieds, en se disant qu'il profiterait de toutes les occasions fluviales ou hippomobiles possibles qui se présenteraient à lui. Il a bien l'itinéraire en tête. D'abord aller plein sud sur Angers, afin de voir son frère Jean puis à l'ouest, direction Candé, passer de l'Anjou à la province de Bretagne. En marchant de huit à dix lieues par jour, il ne lui faudra pas plus d'une semaine pour arriver à destination. (2)  

Le départ s'effectue "haut' heure", vers les quatre heures du matin, dans la nuit noire avec pour tout bagage quelques hardes, un morceau de chantiau (du pain), ses maigres économies. L'environnement lui est familier : longer Le Souchay, puis La Paillarderie, faire attention aux chiens en passant devant le château de Bois Dauphin endormi, franchir le bourg de Précigné par son interminable rue qui s'étend de l'occident à l'orient, et passer vite la place de l'église. 

En une heure, il rejoint la rivière qui lui est familière, la Sarthe. Le moulin à blé de Pendu (2) s'offre à son regard. Il va bientôt abandonner les berges pour prendre le petit chemin qui le mène à Morannes. Il a chaud, et ne prête aucune attention à la différence de température que l'on constate habituellement. Il fait toujours légèrement plus froid à Morannes qu'à Précigné avec très souvent des pluies en automne.

Il aime ce très joli bourg avec ses belles maisons entourant la place du marché, fortement animée les jours où c'est la grande foire. Après avoir parcouru deux lieues de vastes prairies, dont on imagine qu'elles sont facilement inondables en hiver, il retrouve la rivière à Châteauneuf, ville pittoresque en pente douce, solidement campée sur la rive droite de la Sarthe. Il va traverser Moulin d'Ivray, Tiercé et Vérigné. A Briollay il se retrouve à la confluence de deux rivières, la Sarthe et le Loir qui vont former la Maine. Un peu plus loin, nouvelle confluence avec la Mayenne, d'où le nom adopté, Ecouflant. C'est un magnifique village de pêcheurs (brochets, sandres, perches, silures, mulets) dans lequel des bourgeois se sont fait construire de grandes et fort belles maisons.

 De Précigné à Chateauneuf

(1) Le relais à l'origine était, une auberge. Aujourd'hui c'est une habitation. 

(2) C'est la roue à aubes qui est suspendue, et l'on règle sa hauteur en fonction du niveau de l'eau.

  

Enfin, voilà Angers, capitale de l'Anjou, une grande ville de 20 000 habitants, soit deux fois plus qu'au Mans. Le climat y est particulièrement doux ; un siècle et demi plus tôt, Joachim du Bellay parlait déjà de la douceur angevine. Retrouver Jean n'est pas trop difficile. Il habite, au centre ville prés du palais de justice où il est Greffier du siège Présidial, non loin de la vieille église Saint-Michel du Tertre, bâtie du temps de Charlemagne. Jeannot, c'est le grand frère, il a deux ans de plus que Julien. Comme lui, il est célibataire. Il a fait préparer par la servante un bon repas et notamment une spécialité locale ; Chez les gens de bonne société, on dit "une indécence de veau", mais entre deux hommes, ayant un bon coup de fourchette on préfère parler de cul de veau. De nos jours on appelle cela un quasi de veau. Le tout arrosé de bouteilles de vin soigneusement conservées et cachées derrière les fagots de bois stockés pour l'hiver. Pour commencer une bouteille de rosé d'Anjou, puis un gamay fort gouleyant.
Au dessert, une bonne assiette de millée (3) et des pouéres tapées (4). La discussion va bon train, sur la famille, sur l'avenir de la Roussonnière qui appartient à Julien, la vie quotidienne de Jean, la grande aventure à laquelle se lance Juju…etc. Pour conclure et par automédication de précaution, juste avant d'aller se coucher une p'tite goutte afin de faciliter la digestion et permettre une bonne nuit reposante dans des draps délicatement parfumés à la bergamote. 

Le lendemain, grands adieux fraternels et chaleureux. Jean a largement rempli le pocheton du petit frère, afin de lui permettre de tenir quelques temps. Direction l'orient, là où le soleil disparait derrière l'horizon. Il devrait être le soir même à Candé, à dix lieues de là. C'est une longue journée à travers des zones marécageuses, ponctuées d' étangs qui alimentent un bon nombre de moulins à farine et tanneries, puis des forets de chênes blancs pédonculés très fiers de leur haute taille dépassant allégrement les cent dix à cent quarante pieds de haut. 

A l'étape du soir, Julien se pose moult questions. Candé est exactement à mi-chemin entre Angers, le retour au pays est possible et Kastelle-Briant, la porte d'entrée de la Bretagne, autrement dit Châteaubriant, l'ouverture de l'aventure et de l'inconnu. Pour l'heure, il est très difficile de se prononcer, il tombe de sommeil, et comme on le dit depuis plus de deux cents ans : "la nuit est mère de conseil". Une prière, vite expédiée, il ferme les yeux et s'endort. Au petit matin, c'est sur, il continue. Il parcourt une région boisée, parsemée d'étangs, sans faire attention au nom des villages : Vritz, Montplaisir, La Chapelle de Louvantes, Juigné, Le Pin, Saint-Julien, Pouancé. Trop absorbé, il marche tête baissée tel un cheval au labour. 

Voici Châteaubriant, ville fortifiée avec un imposant château sur un affleurement rocheux la forteresse, au pied coule une rivière tranquille, la Chére, qui prend sa source à Juigné à proximité de Soudan, longue de seize lieues elle va se jeter dans la Vilaine. Comme il n'est pas beaucoup emballé par la ville de Châteaubriant il ne va pas s'attarder, et reprend la route.  

Nouveaux villages : Louisfert, Lusanger, la Guillaumière, foret de Domnéche... etc. Passons.

De Briolay à Angers

 

(1)  Bien plus tard (133 ans plus tard), le sergent sapeur Louis Pierre Gentilhomme qui a fait toutes les campagnes napoléoniennes.Décoré de la légion d'honneur, il décédera à l'âge de 81 ans dans ce village.   

(3)  Vieille recette sarthoise faite de graines de millet décortiquées cuites dans du lait avec du sucre.

(4)  Poires épluchées, longuement déshydratées au four et aplaties une par une avec une platissoire.

 

  Au bout de quatre heures de marche, le voici à...Une halte de Julien Baret à Derval    

De Belz à l'Orient

 

Ile de Groix 

 

 

 

Plus tard, un brin de toilette à la rivière. Rapide, car l'eau est bien fraiche en cette fin novembre. Est-ce la Chére qui l'a accompagné un bout de chemin depuis Châteaubriant ou le Canut ? Qu'importe le nom, il faut poursuivre la route, et comme toujours cap à l'ouest.

 Tout en traversant de noires forêts de hêtres, il prend bien soin d'éviter de passer par Guémené-Penfao, le pays de légendes. Il ne peut malgré lui, tout en pressant le pas, se retenir de se remémorer le conte de la Belle dormant au bois que lui racontait sa maman, alors qu'il n'avait pas plus de 2 ou 3 ans:(Il s'agit bien du conte de Charles Perrault écrit en 1697) et surtout la belle histoire de la très vieille, très laide et très méchante fée Carabosse, et, qui sait, peut être lointaine parente de Grand mère Kalle. 

 

la fée Carabosse En passant un jour la rivière, la vieille fée se fit mal au talon. Ne pouvant se guérir elle même, elle eu recours aux bons soins d'un rebouteux du village qui sera sa prochaine étape, Redon. Le remède que celui-ci lui donna, loin de lui faire du bien, lui durcirent les talons, et à mesure que les jours passaient, les jambes se durcirent aussi, puis tout le corps,si bien que la mauvaise fée se trouva changée en pierre. Mais il parait que les nuits très sombres, elle retrouve sa mobilité et rode encore dans les bois de la vallée.

 

Après Guemené Penfao, 4,5 lieues plus loin le voici au confluent de l'Oust et de la Vilaine. C'est Redon, au nom d'origine celtique désigne un gué. Une très jolie ville avec de petites rues et de superbes maisons à pans de bois. Loin d'être assoupie la cité en misant sur des relations maritimes et fluviales est très active. Julien est en admiration, surpris de trouver là des navires de haute mer.

 Des trois mâts, en effet, peuvent remonter jusqu'à elle afin d'y décharger leurs cargaisons de vin, de sel de poissons, de fer venant d'Espagne, du charbon, des matériaux de construction. Le déchargement se fait à terre ou par transbordement sur des barges ou des bateaux fluviaux qui remontent la Vilaine jusqu'à Rennes. En échange, le port exporte du cidre, des ardoises, du bois du seigle, du cidre et du sel. Sel de Guérande et d'Ambon, qui est stocké dans 3 greniers. Le commerce est florissant, aussi les armateurs, possèdent-ils de très belles demeures en tuffeau avec de beaux balcons en fer forgé. Les rez de chaussée servent d'entrepôts, largement remplis de marchandises et étroitement surveillés.

Une idée, lui passe par la tête : ne pourrait-il pas prendre un de ces bateaux qui descend la Vilaine et s'arrêter à la Roche Bernard ! A tout bien calculer, il y renonce, le gain sur un terrestre parcours n'est guère sensible, et il adore marcher et humer l'odeur de la campagne. Il est hébergé pour une nuit à l'abbaye romane Saint-Sauveur, qui surplombe le quai Saint-Jacques. Il apprend que Richelieu a été l'abbé comandataire de cette abbaye. Il est fortement impressionné par l'immense tour de 27 m, bâtie sur 3 étages. Il y fait la connaissance de pèlerins. Deux viennent de Brest, un vient de Paimpol et de l'abbaye Beauport, et le dernier du Mont Saint-Michel. Ces 4 pèlerins lui expliquent que Redon est justement un point de rencontre des chemins de Bretagne en partance pour Saint-Jacques de Compostelle, avant de descendre sur Nantes, cette belle ville tout à la fois, religieuse, militaire et commerciale.

 

Après une longue, une très longue journée, à travers tout un territoire vallonné avec de nombreux chemins qui mènent on ne sait jamais où, il va faire une bonne halte à Vannes. Vannes, siège du parlement breton est un lieu fort merveilleux bâti en amphithéâtre où la terre, le ciel et la mer se mêlent en paysages changeants et insolites. De nombreuses maisons à pans de bois, abritées sous les remparts ponctuent les rues étroites qui entourent la cathédrale Saint-Pierre. Il va se rafraichir auprès des nombreux lavoirs situés au bord des douves. Julien s'amuse des chants et des éclats de rires des jeunes lavandières. D'où lui vient cette chansonnette ? Et tape et tape avec ton battoir…

  Auray St Goustan 

 

 

 

 

 

Auray, traversée par le Loch, petit fleuve côtier qui débouche dans le golfe du Morbihan. La ville haute est sur la rive ouest de la rivière d'Auray. Le port de Saint-Goustan, sur la rivière d'Auray .Son aménagement, terminé depuis plus de 80 ans lui permet de recevoir des navires de haute mer, à la taille fort impressionnante. C'est à la fois un port de commerce et de pêche. Le port d'Auray importe du vin, du sel, du cuir, du fer, de l'acier de Biscaye. Il exporte seigle et froment, de l'avoine, du beurre, de la viande, du poisson, également du drap et de la toile.

 

 

 

 

 

 

 


 

Maintenant la route serpente entre les champs labourés, la lande, les bois de pins maritimes. A Erdeven, il rencontre de bien jolies plages avec de grosses vagues, face à la houle de l'océan.

 

Arrivé à Belz, il est perdu ; à droite une large rivière, à gauche il a l'impression que la mer avance dans les terres. C'est une ria, la ria d'Etel. Une barque de pêcheurs se bat contre de forts courants et lutte désespérément pour s'éloigner du rivage et franchir un banc de sable.

 

Comment allez plus loin, sur Plouhinec, il n'y a pas de passage ! C'est alors qu'il aperçoit   un panneau, enfoui dans l'herbe grasse sur lequel est inscrit d'une écriture fort malhabile : "Pour le passeux, tiré la cloche".

 

Ce qu'il fait sans hésitation. Au bout de quelques minutes, un jeune garçon de 10 ou 11 ans arrive, et moyennant quelques pièces va lui faire franchir, la rivière. Seulement la barque prend l'eau. Julien a bien appris à nager dans la Voutonne, il n'en n'a pas pour autant le pied marin. Le passeur l'invite à écoper sans cesse et surtout beaucoup plus vite.

A Riantec, curieusement, la mer s'est retirée laissant découvrir l'estran. Des villageois de tous âges, que l'on appelle familièrement "les culs salés", culottes et jupes retroussées, accroupis, à mains nues ou avec des râteaux fouillent dans le sable. Intrigué, il s'approche et entame la conversation. Sous le terme générique de coquillages on lui montre des couteaux, berniques, praires, palourdes et coques. Il pense déguster plus tard ces curieuses petites bêtes, ainsi que bigorneaux, moules, crevettes, huitres et araignées de mer. C'est très loin d'être à son goût. Il préfère en rester avec son alimentation traditionnelle, une bonne assiette de soupe, brulante dans laquelle on fait tremper de larges tranches de pain, ou alors, suprême régal du repas.familial dominical, la brune confiture de cochon (1) faite par Dame Anne Legras, sa chère maman.
Un brouillard épais couvre tout l'horizon. En quelques pas, il pensait arriver à destination, qui, à vol d'oiseau est seulement à une lieue. Mais l'Orient est située tout au fond d'une baie protégée des ennemis et des fureurs de l'Atlantique où se jettent deux rivières, le Blavet et le Ponscorf, obligeant à faire un détour de cinq lieues, aussi pour traverser ce bras de mer, le bac s'impose. Sur sa gauche, il devine toute endormie, l'imposante citadelle de Port-Louis. Il vient de parcourir 60 lieues en une semaine, ou peut-être plus, car il s'est trompé de routes à moult reprises. Il préfère pour quelques jours libertiner dans Lorient.

 

- - - - - - -

 

(1) Autrement dit, les rillettes du Mans. Si la recette est connue depuis le XV° siècle, le terme n'apparaitra qu'en 1850.


 



 

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31 mars 2012 6 31 /03 /mars /2012 04:55

Julien Baret a quitté la Roussonnière depuis deux ou trois jours. Il est maintenant dans la région Bretagne, reprenons l'ouvrage ci-dessus : mon Juju 

 

 

Au bout de quatre heures de marche, le voici à Derval. Il ne sait pas pourquoi, mais l'endroit, couvert de chênes majestueux, des champs en lanières, entourés de haies d'ajoncs lui parait tout à la fois bien tranquille et un peu magique. Il ignore que le nom Derval est composé des deux mots bretons derw qui signifie chêne, et val. C'est donc, bien évidemment une vallée. (1)

 

Pays magique, mais bien pauvre, avec des sols granitiques, maigres et acides. Les paysans manquent de pain, souvent même de châtaignes, de blé noir. Dans les prés quelques vaches blanches et noires s'abritent sous des pommiers. Comme elles paraissent petites, ne pesant pas plus de 700 à 800 livres ; Julien ne peut s'empêcher de les comparer aux vaches de Précigné, à la belle robe pie rouge foncé avec des pattes blanches, lourdes, grosses, pesant de 1000 à 1400 livres.

 

Soudain, un grand bruit le stoppe dans ses réflexions. Un lourd tombereau chargé de fumier et tiré par 2 chevaux s'est enlisé non loin de là dans une ornière. Le fermier, qui est manchot a beau crier hue !, dia !, arrière, accompagnés d'onomatopées inconnues de Julien. Rien n'y fait, la charge est bien trop lourde, il faut alléger le chargement. Julien n'hésite pas un seul instant, pose à terre ses affaires, se saisit d'une fourche et grimpe sur le tas admirablement monté au carré. La seule parole échangée entre eux, viendra de Julien, et sera une maxime : "Il n'y a si bon charretier qui ne verse". En ¾ d'heure, le tombereau est vidé de moitié et les puissants chevaux tirent de toutes leurs forces.

Les deux hommes font enfin connaissance.


Le brave paysan, a pour nom Joseph, Joseph Ricou. Il a perdu son bras gauche, il y a bien une dizaine d'années, écrasé par une tour à broyer les pommes à cidre, mais il n'en dira guère davantage. Sa ferme se situe à quelques pas de là, après le bourg, derrière un petit bois, au hameau qu'on appelle la Touche, et invite Julien pour la nuit. Ils sont accueillis par Hélène, la femme de Joseph, occupée prés de la cheminée où crépite un bon feu de genêt à préparer le repas du soir. C'est une soupe de blé noir, la céréale du pauvre(2) . C'est-à-dire une épaisse bouillie cuite à l'eau et au lait, dans laquelle surnage un gros morceau de beurre salé avec une énorme tranche de pain. Une grande bolée de cidre, un peu âpre et hop une grande nuit dans la grange, sur du bon foin sec d'ajoncs aplatis, avec la lune et quelques chèvres pour témoins.

 

- Nozvezh nat, Julien -   Bonne nuit, Joseph.

 

Le lendemain, vers cinq ou six heures, alors qu'il fait nuit noire, il est réveillé par un grand  tintamarre.

C'est la préparation de l'alimentation du troupeau de laitières juste avant la traite.

 

 Il est temps de prendre congé.

 

Kenavo lance Julien.

 

 Beaj-vat !

 Chans-vat

 

Lui répond-on. Ce qui doit signifier quelque chose comme :  au revoir, bon voyage, bon courage, ou bonne chance.

 

Plus tard, un brin de toilette à la rivière. Rapide, car l'eau est bien fraiche en cette fin novembre.

Est-ce la Chére qui l'a accompagné un bout de chemin depuis Châteaubriant ou le Canut ?

Qu'importe le nom, il faut poursuivre la route, et comme toujours cap à l'ouest.

 

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 (1) Aujourd'hui commune de la Loire Atlantique, forte de 3350 Dervalais et Dervalaises.

     Le lieudit existe toujours. C'est depuis 1973 le siège d'une ferme expérimentale sur le lait.

(2) En notant toutefois qu'il ne s'agit pas d'une graminée, mais d'une plante de la famille des polygonacées comme la rhubarbe et l'oseille.

 

 

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30 mars 2012 5 30 /03 /mars /2012 05:24

Julien Auguste Jacques Baret de la Roussonnière

 

Fils de l'honorable Jean Baret, greffier du Présidial d'Angers et de Renée Catherine Menou.

Né à Angers, paroisse de Saint Michel du Tertre, le 20/07/1734.

Marié à Angers, le 06/101761, avec Renée Riche, la fille de Maître Jean-François Riche, un marchand-négociant. 

 

Le couple aura 4 enfants dont :

 

Renée Jeanne Madeleine Baret de la Roussonnière

 

Née à Angers, le 09/09/1762.

 

Auguste Jean Baret de la Roussonnière

 

Né à Angers le 24/0/1766.

Marié le 11 brumaire an X à Seiches sur Loir (18 km d'Angers) avec Jacquine Cady. 

 

Marie Aimée Baret de la Roussonnière

 

Née à Angers le 03/07/1769.

Se marie avec Jacques Bertrand 

 

Félicité Baret de la Roussonnière

 

Née le 30/01/1772

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27 mars 2012 2 27 /03 /mars /2012 14:00

 

Dans un recueil de médecine datant de l'année 1901 ,nous avons trouvé, le contrat d'apprentissage de Julien Baret.

 

"Recueil à l'usage des médecins, chirurgiens et apothicaires érudits,

curieux et chercheurs"

de Auguste Joseph Lutaud, écrit sous le pseudonyme de Docteur Minime avec pour titre :

 

La médecine anectodique, historique, littéraire 

 

contrat de formation de Julien

 

  La lecture n'étant pas aisée, en voici la transcription 

 

Formation

  

 (1) avec deux r

 

  Formation de

Les lancettes

 

 

  

Les saignées 

                                          

 

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27 mars 2012 2 27 /03 /mars /2012 13:59

 

Julien Baret, le fils de Jean Baret, notaire et avocat à ce siège et son épouse Anne Legras est né à Précigné, paroisse de Saint-Pierre le mercredy trente et unième d'octobre de 1696.

Il a comme parrain le bourgeois Julien Thieslin sieur de Coudray et de Bonnes Eaux, de la paroisse de Saint-Martin, marchand. Il est âgé d'une quarantaine d'années. C'est l'époux depuis treize ans de Gabrielle Sigoigne, de quatre ans son ainée, la fille de feu Maitre René Sigoigne, notaire royal à Précigné (1). La marraine est une tante par alliance, la gente dame Magdelaine du Vivier, épouse de honorable homme François Legras, avocat au siège de Sablé.
Par sa naissance, une solide fratrie masculine se constitue avec à sa tête le sage René cinq ans le gros dur, Jean, deux ans, que le frêle François viendra renforcer le 18 mai 1698, suivit treize mois après par Gabriel le 20juin 1699 Trente semaines plus tard la tendre Anne va rompre cette chaîne en venant s'intercaler devant le p'tit Louis qui naitra en juillet 1702. Par la suite rien n'est plus comme avant. En 1704, alors qu'il n'a que six ans, François va trouver la mort. En 1705, Jacquine vient au monde dans la joie de toute la famille. 1709, annus horribilis, bien que la famille de Maître Baret passe sans encombres à la fois ce terrible hiver, où la Sarthe a gelée par moins vingt degrés et les épidémies de dysenterie et typhoïde Gabriel meurt en plein été, au cours du mois de juillet. Les jours, les semaines, les mois, les années passent… René, est devenu clerc tonsuré, Jean est parti au présidial d'Angers, Gabriel est employé comme commis chez un oncle, marchand, Anne rêve au prince charmant. Julien va de ci, de là. Arrive alors l'an 1715.et le printemps. Louis tombe gravement malade. Il est fait appel au Sieur Toussaint Joubert, un maître chirurgien réputé de Précigné qui va pratiquer un nombre impressionnant de saignées et donner un bon nombre de remèdes soi-disant miracles. La médecine associée aux prières de René doit pourtant s'avouer bien impuissante.

 

Le premier jour du mois d'avril mil sept cent quinze, Louis Baret, est décédé aujourd'hui,

âgé de douze ans neuf mois ou environ.

 

Plongeant ainsi toute la famille dans la douleur, le silence et le désarroi. Julien veut venir en aide à ses semblables et s'intéresse aux soins médicaux. Aurait-il trouvé sa voie ! La réponse n'est pas immédiate. Julien, et Sieur Toussaint Joubert vont bien sympathiser, il faut dire que celui-ci a seulement deux années de plus, et Julien se montre un élève très appliqué. Maître Jean Baret, ne veut rien brusquer, observe et laisse et donne un an de réflexion à son fils. Le 22 avril 1716, Julien Baret, sous le bon plaisir de son père, signe un contrat d'apprentis-sage rédigé par lui. Contrat tellement "bien ficelé " précis dans la durée, la rémunération du maître, et les droits et obligations de chacune des parties présentes qu'il va servir de modèle.

 

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   (1)  Le couple a deux filles nées en 1685 et 1686, mais elles sont décédées depuis 1690.

        Il n'y aura pas d'autres enfants et Dame Gabrielle Sigoigne "tombera en langueur".
       C'est peut être ce qui explique l'attachement de Julien Thieslin envers son filleul .

 

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26 mars 2012 1 26 /03 /mars /2012 16:29

 

Julien Auguste Jacques nait le 20 juillet 1734 à Angers, paroisse Saint-Michel du Tertre. Sa sœur ainée Jeanne Renée Catherine, qui ne peut avoir que 6 ou 7 ans, sera sa marraine), et Jacques Bourdon, un étudiant en droit sera le parrain.

Julien Auguste Jacques est Greffier en chef de la Sénéchaussée auprès du Présidial d'Angers.

En 1761, âgé alors de 27 ans, il va se marier à la paroisse de Saint Pierre d'Angers avec une demoiselle Renée Riche, la fille (mineure) de Me Jean-François Riche, marchand négociant. Ils donneront naissance à un garçon et trois filles. Tous les quatre recevront le nom de Baret de la Roussonnière. Cependant pour le dernier, il signe tout à fait modestemment "Baret". Renée Riche décédera en 1790 et son mari Julien Auguste Jacques en 1806, à l'âge de 72 ans.

Auguste Jean, est greffier en chef du Tribunal de première instance d'Angers. Il va épouser en 1801 à Seiches sur le Loir, un village situé à dix huit kilomètres d'Angers, Jacquine Candy. Mais il va décéder cinq ans après à Angers rue de Flore. A noter que la rue existe toujours.

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6 mars 2012 2 06 /03 /mars /2012 04:28

Si Julien est l'unique Baret à immigrer à l'île Bourbon, curieusement il n'est pas le seul précignéen à quitter le village natal, prendre un bateau à l'Orient, épouser une crèole, fonder une famille et s'installer à l'île Bourbon.

 

En effet en 1786, soit soixante deux ans après Julien, Hyacinthe Jérôme René Dugoulet (1) va suivre le même chemin et arriver à Saint-Paul. Vu ce temps extrêmement long, ce ne peut être que le fruit du hasard. Autant, les patronymes Baret (et Barret) sont relativement riches et répartis sur l'ensemble du territoire. Autant le patronyme  Dugoulet (ou Degoulet) s'avère fermé, et pauvre. Hyacinthe Dugoulet débarque à Saint-Paul en qualité de geôlier. Vingt deux ans après, en mars 1808, dans un acte de baptême, il intervient comme témoin. Il est stipulé, exerçant toujours cette profession. Généalogiquement nous avons bien peu de données. Nous savons seulement qu'en décembre 1794, il va épouser Marie Anne Ester Mollet (1765-1808). Le couple n'aura qu'un seul enfant, que l'on prénommera René Etienne. Il décédera hélas, en 1814, à l'âge de dix huit ans. Il faut attendre l'année 1856, pour tomber sur une dame Henriette Marie Dugoulet. Aujourd'hui, il existe une famille Dugoulet à Saint-Gilles les Bains Bernard Dugoulet, s'occupant de locations saisonnières,( villa Ti-piment). Dans les deux cas, il n'est pas possible d'établir de lignes ascendantes ou descendantes.

 

Pour en finir disons que sauf erreur, ce patronyme ne figure pas dans l'annuaire téléphonique de la Sarthe.

 

De nos jours les patronymes Baret et Barret sont présents dans l'Île Maurice, en provenance de l'Île Bourbon, mais aussi la descendance de François Barret (2), un jeune marchand particulier, originaire de Poitiers, né en 1717. Comment et à quelle date, est il arrivé en Île de France ! Impossible de répondre. On sait seulement qu'il s'est marié à Port-Louis le mardi 4 avril 1758 avec Anne Plisson. Elle est la fille de François Plisson, dit la grenade, né à Brest et décédé en 1754 et de Marie Françoise Carpentier, originaire du nord de la France et décédée en 1648.
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(1)    Fils de Dugoulet Jean-Baptiste René et de Anne Henriette (ou Marie Henriette) Le Cornu.

Précisons que dans les BMS de Précigné, paroisse Saint-Pierre, nous constatons en janvier 1740 (vue 122/398) l'enregistrement du décès de René Dugoulet, écuyer, Sieur des Pâtis.

 

    

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5 mars 2012 1 05 /03 /mars /2012 05:08

 

L'épouse de Julien Thieslin, le parrain de Julien Baret ne se remit pas de la mort de ses filles et décédera peu de temps après en 1694. Elle fut enterrée au grand cimetière revêtue de ses jolis atours et portait sur elle, conformément à sa volonté ses plus beaux bijoux, des bagues superbes notamment.
 

Un des serviteurs qui avait participé à la mise en bière, dés la nuit tombée, muni d'une pelle et d'une lanterne se faufila le long des murs jusqu'au lieu de sépulture, mais laissons la place à l'abbé Ambroise Ledru et à son court opuscule écrit en 1892 intitulé "Le doigt de la morte".

A la faible lueur de sa lanterne qui semblait un joyeux feu-follet dans le champ des morts, le profanateur creusait le sol. Après un long effort, le fer de son instrument heurta un corps dur. Il touchait au cercueil. Il déblaya la terre tout autour, fit sauter le couvercle. Une longue forme blanche apparut. Sa main rencontra la figure froide, courut le long des bras, souleva une main lourde de bagues. Le profanateur tira fiévreusement sur les anneaux. Les doigts gonflés les retenaient. Il fallait en finir au plus vite. L'homme sortit son canif, et; tenant d'une main le doigt le plus lourd, il l'attaqua résolument de l'autre juste à la jointure des phalanges.

 

"Oh ! Que vous me faites mal", entendit-on dans le silence de la nuit.

 

L'homme crut devenir fou et peu s'en fallut qu'il ne le devint réellement. Il y avait de quoi.
La protestation criée par un cadavre le fit sauter hors du trou et courir, courir à toutes jambes dans la campagne endormie jusqu'à ce qu'il tombât d'épuisement sur le sol glacé et humide.
On frappe à la porte du logis Thieslin. Va voir ! crie le maître à la chambrière. Celle-ci sans prendre le temps de secouer les vapeurs du sommeil entrouvre une fenêtre et se frotte les yeux à la vue d'une espèce de fantôme qui attend en bas."C'est moi, ta maitresse, ouvre vite".
Revenue, grâce au sacrilège de son serviteur, du sommeil léthargique, qui l'avait fait passer pour morte. Gabrielle Thieslin couverte de son suaire comme d'un châle s'était hissée à demi-inconsciente, hors de sa fosse et avait regagné tout simplement le logis conjugal. On imagine l'émotion de Monsieur Thieslin, lorsqu'il vit devant lui sa chère femme ressuscitée des morts. Julien Thieslin mourut le premier en 1726 et son épouse, "pour de bon" huit ans plus tard.

Cette histoire incroyable de la mort, suivie de la résurrection de la femme de Julien Thieslin a beaucoup marqué les Précignéens. Julien Baret qui est né deux ans après les événements se l'ai faite racontée des centaines de fois par sa mère. Une fois arrivé à Bourbon, celui-ci, des centaines de fois, l'a racontée à son épouse Barbe. Il ne faisait pas longtemps prier non plus, pour qu'il recommence le même récit dans de joyeuses assemblées à la fin d'un repas.

 

 

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4 mars 2012 7 04 /03 /mars /2012 04:36

 

 Jean1 Baret, vingt trois ans et Anne Legras, originaire de la Flèche, vingt six ans, vont se marier à Notre Dame de Sablé.  Les cérémonies sont administrées non pas par le curé de Sablé qui, pour une raison ignorée a été suspendu le 7 août 1686, mais par le vicaire (1) .

 

Le 18 octobre 1686 ont été reçus au sacrement de mariage, les cérémonies administrées par nous prêtre vicaire de Notre Dame de Sablé. Jean Baret âgé de 23 ans fils de défunt René Baret, notaire et de Renée Chailleu, ses père et mère et Anne Le Gras âge de 26 ans fille de Jacques Le Gras huissier royal et de défunte Anne le Ferret, assistés de Honnête homme René Baret, frère du marié, de Vénérable et Discret Maître Georges de la Fosse prêtre, cousin soussignés, ont été présents  et témoins à ce requis soussignés Philippe Bouteloup et Guillaume le Gaigneux, menuisier.

 

Le couple a vécu trois ans à Sablé sur Sarthe avant de s'installer dans un village limitrophe, Précigné à une dizaine de kilomètres. Pendant deux ou trois ans, ils font partie de la paroisse Saint-Martin. A partir de 1693, ils sont toujours à Précigné, mais dépendent alors, de la paroisse Saint-Pierre, située quelques centaines de mètres plus loin. Ils vont perdre trois enfants la première année de leur naissance et trois autres âgés de six à treize ans. René 4 verra le jour en 1691. Il deviendra clerc tonsuré et sera principal du collège de Précigné durant dix années. Il décédera, à l'âge de 30 ans, le 14 septembre 1721. (cimetière de Saint-Pierre).

 

Jean 1 exerce la haute fonction de Notaire Royal et Apostolique à Précigné. Il tient donc ses provisions du Roi Louis XIV, peut instrumenter sur toute la province d'Anjou, traiter des affaires importantes comme les ventes de métairies, ou les obligations de 1000 livres et plus. C'est aussi un officier public, établi par les Évêques ou Archevêques dans leurs diocèses pour y recevoir tout type d'acte concernant les mêmes matières spirituelles et bénéficiales. Nous avons consulté au service départemental des archives de la Sarthe au Mans, les minutes de Jean Baret, "notaire et tabellion Royal d'Angers et des Cours de Précigné", expression exacte relevée dans les actes. En clair, il rédige et conserve en son étude tous les actes établis par lui.

L'étude, sise à Précigné est une des plus importantes du secteur (2). Les archives de la Sarthe sous les cotes 4 E 140/31-48 en conserve les minutes pour les années allant de 1691 à 1735. Ces documents sont classés par année, de façon chronologique et couvrent un linéaire de deux mètres. Son successeur est maitre Pierre Poullet. L'étude existe toujours , et Maître Francis Plot, par ailleurs, Maire de Précigné est fier de dire qu'à partir de son minutier, il a eut entre les mains des actes établis en son étude par Maître Jean Baret .

 

Intéressons nous tout d'abord aux deux filles, Anne et Jacquine :

 

Anne, qu'il ne faut pas confondre avec la première Anne (ou Anne Françoise), née sept plus tôt, mais n'a vécue qu'un an. Celle-ci est née le 19 décembre 1700 à Précigné et fut baptisée à la paroisse Saint-Pierre . Son parrain est François Bouchard, marchand. Sa marraine est Anne Ricou, épouse de Jacques Monceaux, maître chirurgien, tous de la paroisse Saint-Pierre. En mai 1717, Anne, alors âgée de 17 ans est marraine de la petite Julienne, la fille de Guillaume Vérité, de profession marchand mercier et de Francine Poultier son épouse. Jacquine, voit le jour en 1705 ; elle est baptisée à la paroisse Saint-Pierre de Précigné, et a comme parrain et marraine son oncle René Baret 3 , et une tante Marie Legras habitant tous deux à Sablé sur Sarthe. Nous ignorons qui est ce J…Baret signataire de l'acte de baptême.


Curieusement leurs noms n'apparaîssent dans aucun site de généalogie.Pourtant la preuve de leurs baptêmes est bien rapportée ci-contre. On retrouve aussi Jacquine comme marraine, quatorze ans plus tard, à Sablé sur Sarthe, de Pierre Baret, le fils de Baret d'Orban (????) et de Perrine Binot, ainsi qu'en 1726 au baptéme de Jean Baret, fils de Jean Baret, closier.

 

 Impossible de connaitre si Anne et Jacquine se sont mariées ou non, si elles ou non une descendance et la date de leurs décés. A la succession de leur père en 1738, alors qu'elles sont majeures, âgées de trente trois et trente huit ans, elles sont toujours célibataires. Anne réside à Précigné et agit en son nom propre et en tant que tutrice de sa sœur Jacquine. Elle serait donc juridiquement incapable ! D'autant qu'elle est assistée dans ses actes d' un avocat au parlement de Sablé, Maitre Pierre ?? Sieur de la Mouchetière, en qualité de subrogé tuteur.

 

Le climat de la France au cours de cette période est particulièrement difficile. L'hiver de 1692 est très rigoureux, suivi d'une récolte fort médiocre en 1693, causée par un printemps et un été trop pluvieux, causant une flambée des prix des céréales et une sous alimentation qui favorise les épidémies comme la typhoïde ou le typhus entrainant 1 300 000 morts en 1694.

Les trois frères deviendront adultes

 

                                        René 4 (1691-1721)

                                        Jean 2  (1694-1777) 

                   

                                        Julien   (1696-1749)

 

Seuls les deux derniers vont se marier et auront une descendance. Ils formeront chacun une lignée :

 

Jean 2   Baret     ,          c'est la lignée angevine,       

 

Julien   Baret    ,            c'est la lignée réunionnaise, 

 

René 4 deviendra clerc tonsuré, et dés 1710, principal du collège de Précigné.

 

Jean 2  nait le 4 août 1694 à Précigné, paroisse Saint-Martin (R5 vue 21/119), il a comme  parrain, Jean Tabeau, un sergier et comme marraine dame Catherine Poulet, de Précigné.  Il va poursuivre la voie familiale du droit. Il regagne le prestigieux siège présidial d'Angers où il sera greffier de la Sénéchaussée.

 

Julien, exercera l'art de la chirurgie, mais en novembre 1723 s'engagera comme soldat.

 



 

---------

 

(1) Ordonnance de Monsieur le sergent de l'officialité du Mans (tribunal ecclésiastique chargé de l'application du droit canonique) rendue contre Monsieur le Curé de cette église 07/08/1686 .

 

(2) Il existe également un Louis Baret, notaire à Précigné (Marquisat de Sablé), dont les archives de la Sarthe détiennent les minutes des années 1691 à 1735 et un répertoire de 1719 à 1728. Il doit s'agir du fils de René Baret et de Renée Chaillou de la paroisse Saint-Pierre.

 

         

     

 

 

 

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4 mars 2012 7 04 /03 /mars /2012 04:30

   

Première partie  

 

 Le point de départ de la généalogie des Baret s'appuie sur deux sources. La première est un document manuscrit, non daté, conservé aux archives départementales du Maine et Loire, situées à Angers, certes, bien difficile à lire pour un profane, et ne comportant pas de dates.

 

La deuxième source, est un ouvrage, découvert grâce à Internet, écrit en 1675 par un Gilles Ménage ayant pour titre "Vitae Petri Aerodi et Guillelmi Aerodi". Il apparaît un élément concernant le sieur Zamet Baret : En l'an 1554, il est désigné comme exécuteur testamentaire. Ce qui nous permet de situer le commencement de l'étude généalogique vers les années 1530.

 

Curieux prénom que celui de Zamet, on ne le retrouve nulle part ailleurs. Par contre, grâce à Internet on peut dire qu'il d'agit d'un patronyme d'usage courant et de multiples origines.

 

S'il est possible d'apporter les précisions suivantes, il n'est nullement besoin de s'attarder :

 

Mathurine Salmon est la fille de Jan Salmon et de dame Gefflot.

Louis 2 Baret est originaire de Anvers le Hamon, village, situé à quatre ou cinq lieues, au nord de Sablé sur Sarthe.
Il épouse en secondes noces Perrine Cyron (ou Siron). Elle est encore vivante en 1553.

Périnelle Pasquier est la fille de Jan Pasquier et de Andrée Le Peletier.

Jeanne Baret dame du Chastelet et du Guénelay (ou de Maliavalière), épouse Nonel
Le Moine. Puis, en seconde noce, Jean Ménage, Sieur de La Lande, écuyer, docteur en droit, échevin perpétuel d'Angers. Né le 25/07/1752 à Sablé, et décédé le 18/01/1648 C'est le beau frère de Etienne Baret .Un enfant est issu de ce mariage. Il a pour nom Guillaume Ménage, écuyer, (1572-1648). Jeanne décède en 1582.

Marie Baret, Dame de la Guéroulière en Saint-Denis d'Anjou, épouse Michel Bachelier, Sieur de la Hullonière.

René 1 Baret, est marchand. Il épouse à Courtillers, un minuscule village blotti autour de l'église Saint Jean Baptiste, le 26 août 1627 Renée Renard de la paroisse de Notre Dame de Sablé. Renée décède à Courtillers le 26 octobre1646 (vue 32/94) et René au matin du 16 décembre 1656. Il est enterré le lendemain, lui aussi à Courtillers. (vue 43/94)

 

 

 

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