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Présentation

  • : Julien Baret de la Roussonnière
  • : itinéraire géographique, historique et humain de l'honnorable Julien Baret de la Roussonnière, le premier Baret de la Réunion.
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  • Tout simplement un agenda perpétuel, autour  de Zamet Baret, vers 1500 à un descendant, Alcide Baret, directeur d'école, et poète.
  • Tout simplement un agenda perpétuel, autour de Zamet Baret, vers 1500 à un descendant, Alcide Baret, directeur d'école, et poète.

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3 août 2015 1 03 /08 /août /2015 04:19
Rivière Saint-Louis, 3 août 1938 

Alcide Baret, 24 ans, instituteur, domicilié à l'Etang Salé,

♂ de Pierre Nicolas Baret et de Marie Antoinette Lélia Fontaine,

épouse Clélie Fontaine, 20 ans, institutrice, domiciliée à la Rivière,

♀ de Anicet Antoine Fontaine et de de Marie Julie Emeline Hoarau.

Pour retrouver des photos de Alcide Baret

et de l'ouvrage "Des berges de la Sarthe à la Ligne des Bambous",

il suffit d'aller dans Google, écrire Alcide Baret, et rechercher Images.

Saint-Paul, 3 août 1729

Décès de  Elisabeth Houve, 75 ans, veuve Athanase Touchard.

Bourbon, 3 août 1733

Décision est prise de construire deux routes.

Une, allant de Saint-Paul, à la Rivière d'Abord.

L'autre, allant de Sainte-Marie, à Saint-Benoît.

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4 février 2014 2 04 /02 /février /2014 15:46

  Saint-Georges d'Orques

C'est dans ce village de 5000 âmes, non loin de Montpellier, à l'ouest, que s'écrit l'aventure de Julien Baret. Non loin de là, à Murviel lès Montpellier, avec seulement 2000 habitants, une école maternelle porte le nom de Jeanne Barret. Deux villages méditerranéens, avec des collines recouvertes de garrigues, au climat nettement marqué par un fort ensoleillement de 2700 heures par an (à Paris il est de 1800 heures), et une pluviométrie réduite à 800 millimètres. La vigne y règne en maître sous l'appellation Saint-Georges d'Orques.

 vins                                                        

        link

 

L'histoire la plus incroyable est celle de Jeanne Barret (1) la compagne du docteur et botaniste Philibert Commerson qui devint Jean Baret. Le docteur Commerson (1727-1773), s'engage, le premier février 1767 dans l'expédition du comte Louis Antoine Bougainville au départ du port de Rochefort qui va faire le tour du monde, afin de faire des observations sur les trois règnes de la nature dans tous les pays où les deux bateaux, l'Etoile, une jolie flute d'origine hollandaise et la frégate la Boudeuse iront. Il est accompagné de son très jeune et fidèle valet, Jean Baret. Tous deux sont affectés à bord de l'Etoile où l'on compte déjà cent vingt sept hommes, et un volume considérable de victuailles, de sacs de farine, de riz, de légumes secs, des barils d'oignons, de fromage, de sucre. Et une quantité incroyable de biscuits de marins, cette sorte de pain de conserve faite de farine et d'eau, mais sans levure ni sel. Sans oublier des poules et des moutons ainsi que d'énormes caisses de chandelles et de lanternes.

Jean a 27 ans. Il est de petite taille, courte et grosse, de larges fesses, une poitrine élevée, une petite tête ronde, un visage garni de rousseur, une voix tendre et claire, une adroite dextérité et délicatesse. Cela faisait de cet homme le portrait d'une fille assez laide et assez mal faite.

En fait, derrière Jean Baret, se dissimulait Jeanne Barret, la maitresse depuis cinq ans du docteur. Une femme à bord d'un navire de la marine royale ! Mais cela est interdit depuis la publication d'une ordonnance du 15 avril 1689. Si les hommes ne s'aperçurent de rien, le secret de Jeanne fut découvert bien plus tard par une petite indienne d'à peine douze ans, aux seins à peine naissants et au regard franc. Elles devinrent de grandes amies et complices. Par mesure disciplinaire mais surtout par prudence, le couple est débarqué à Port-Louis le huit novembre 1768 chargé de toutes les collections réunies. Ils ont pour mission d'examiner l'histoire naturelle des îles de Bourbon, Madagascar, et de l'Île de France. Vraiment un vaste domaine, sur une bien grande surface ! D'autant que les moyens utilisables sont fort limités.
Le docteur, meurt à l'âge de quarante six ans le treize mars 1773. Pour subvenir à ses besoins Jeanne Barret ouvre à Port-Louis un cabaret-billard. Mais, elle sert de l'alcool le dimanche, et ses clients sont ivres à l'heure de la messe !... Elle doit cesser ses activités. En mai 1774, elle épouse Jean Dubernat, un militaire de la marine. Le couple va rentrer en métropole deux ans après avec dans leurs bagages une précieuse collection de plus cinq milles plantes.

 

Commerson était un grand savant, on lui doit la découverte au Brésil d'une très jolie plante à qui l'on donnera le nom de bougainvillée en hommage à Bougainville, le chef de l'expédition scientifique. Inutile de dire que le bougainvillier est maintenant fort répandu. Il permet de constituer des haies denses et fleuries, la bougainvillée, mais aussi l'exploration du Piton de la Fournaise. Un cratère, à l'altitude de 2320 mètres porte son nom, ainsi qu'une école à Sainte-Clotilde.

 

------

 

(1) Pour une version romancée, se reporter au livre de la Canadienne Monique Pariseau paru en 2010 "Jeanne Baret" Première femme ayant accompli, au XVIII° siècle, LE TOUR DU MONDE déguisée en homme. (titre repris in extenso)

 

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27 octobre 2013 7 27 /10 /octobre /2013 04:23

Né en 1697, à la Souterraine, "un trou dans la Creuse". Fils de Jean Choppy, sieur de Montpensoux et de Marie Guérin.

 

Notaire, arrivé en 1725. Marié le 20 juillet 1728 à Saint-Pierre avec Marianne Payet, âgée de dix huit ans, la soeur ainée de la femme de Julien Baret. Il a été établi un contrat de mariage un mois auparavant, par lequel ses beaux parents s'engagent à nourrir les futurs époux et les noirs présents. Comme pour le mariage de Barbe, deux ans plus tôt, il est fait don non pas d'un esclave, mais  de Suzanne, une petite négresse qui n'a pas plus de dix ans. En 1730, lors du réglement de la succession de Laurent Payet et Marie Hoarau, ses beaux parents, victimes de la variole, il lui sera réclamé cent cinquante livres pour cette esclave.

 

Prend en 1731, une concession agricole à la Ligne des Bambous. Il obtiendra, le lot 23, situé entre le lot de Gérard et celui d' Anne Bernard Fortia. En 1732, Le Boucher Jean, 19 ans, originaire d'Anjou est désigné comme commandeur.

En 1743, il exploite au total 52 294 gaulettes carrées.

 

En 1734, il est capitaine des quartiers Saint-Louis et Saint-Pierre.

 

Le couple aura huit enfants, mais deux vont décéder en bas âge, dont  Joseph (même prénom que son père), né le 14 mai 1729, en pleine épidémie de variole. Julien est désigné parrain de l'enfant. Hélas, il décédera six mois plus tard. Le 11 décembre 1739, à Saint-Pierre, va naître Louis-Etienne. Il se mariera à Lorient le deux novembre 1762, et décédera à Saint-Pierre en 1777.

Joseph Choppy décède à Vierzon le 24 novembre 1742.Henry, son domestique reviendra à Bourbon, en embarquant comme passager à la ration, le 13 mars 1743 sur le Duc d'Orléans,un vaisseau de la Compagnie des Indes de 600 tonneaux, armé de 28 canons. Il débarquera à  Saint-Paul le 8 septembre.

 

Son épouse, se remarie le 18 novembre 1749 avec Jean Baptiste Duclos. Elle décédera, à Saint-Pierre, le 2 avril 1771.

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24 octobre 2013 4 24 /10 /octobre /2013 04:19

 

Je m'appelle BARET

 

Epelez s'il vous plait !

 

B A : BA

 

Retiens bien petite fille le début de ton savoir lire

 

et de tant de mots à venir !

 

R

 

Air venu du fond des siècles

 

Erre sur les landes de la mèmoire

 

E T : ET

 

Et l'histoire continue

 

Et le joli mot que voilà :

 

BARET

 

Nom propre

 

Nom de famille

 

Pendant 23 ans je t'ai porté sans y penser.

Puis je t'ai rangé au profit de mon nom de mariée

 

Au nom de la loi

 

Au nom de l'amour

 

Nom d'épouse : ?

 

Nom de jeune fille : BARET

 

...

 

Nicole Baret, descendante de Barbe Payet et de Julien Baret de la Roussonnière.

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15 octobre 2013 2 15 /10 /octobre /2013 04:20

Figurant parmi "les diverses fortunes de mer", la piraterie est l'oeuvre de pirates, de forbans ou de flibustiers.

Des termes synonymes désignant des bandits qui courent les mers, pour leur propre compte, attaquent et pillent indistinctement tous les navires qu'ils rencontrent, ennemis, ou même amis. Ils n'ont pas de pavillon particulier, mais arborent indifféremment ceux de toutes les nations du monde pour mieux se déguiser selon les circonstances.

Pour se distinguer, notamment lors de l'abordage, ils hissent le "Jolly Roger", nom donné au pavillon avec un ou plusieurs symboles choisis par tous les pirates. La piraterie commence dés 1560 et se termine vers 1720. 

 

  un Jolly Roger

 

 

A l'île Bourbon, le plus terrible et le plus célébre pirate a pour nom Olivier Vasseur, né à Calais vers 1680, dit. La Buse, car il avait l'art de tomber sur ses victimes, tel un oiseau de proie. En septembre 1724, La Vierge de Grâce sur laquelle se trouvait Julien , fut chargée de lui porter une promesse d'amnisitie faite par le gouverneur Desforges Boucher. Vasseur ne donna aucune suite à l'invitation, et préféra rester bien caché à Madagascar.  Il fut bientôt découvert, fait prisonnier et amené à Bourbon; en avril 1730. Jugé à Saint-Paul, par le Conseil,  il fut condamné trois mois plus tard... à estre pendu et estranglé jusqu'à que mort s'ensuive à une potence. Son corps mort, y restera  vingt quatre heures

et sera ensuite exposé au bord de la mer.

 

portrait de la Buse

  

 Nonobstant tous leurs innombrables forfaits, on ne peut s'empécher d'avoir une réelle sympathie pour certains bandits. Une fois, fortune faite,ou non, et surtout par crainte des corsaires du roi lancés à leur poursuite, beaucoup  s'installeront à Bourbon, constitueront des.familles, occuperont des postes officiels. Ils obtiendrons une parfaite honnorabilité, et beaucoup de leurs nombreuses actions furent bénéfiques.

 

" Il ne faut pas se le dissimuler, c'est en suivant l'exemple de ces coureurs du monde  instruits par leur voyage et par leur séjour dans les colonies des Indes et d'Amérique, que les habitants de Bourbon apprirent peu à peu à tirer parti des terres qu'ils n'avaient fait que défricher pour les rendre propres à devenir des pâturages.
 On étendit la culture des vivres. Celle du tabac fut plus d'importance. La canne à sucre ne fut plus laissée à l'état sauvage.

Il y eut dés lors une suite dans les idées, dans les travaux agricoles. Tout cela on le doit à la bonne initative des forbans."

                                   I Guest, bibliothécaire des colonies, vers 1800.

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14 octobre 2013 1 14 /10 /octobre /2013 06:14

Au tout début de l'année 1723, la Compagnie des Indes envisage de mettre sur pieds pour l'année suivante une importante expédition à destination des Indes Orientales en vue de ramener toutes sortes de richesses exotiques (1). Elle est placée sous le haut commandement général du Sieur Renault des Boisclairs, un officier de marine prêté par le roi à la Compagnie pour former à la navigation ses officiers et ses équipages. C'est une flotte de cinq vaisseaux totalisant 3260 tonneaux, sur lesquels ont pris place 759 soldats et hommes d'équipage. Elle est composée de deux navires de 600 tonneaux, le Neptune et l'Apollon, de l'Hercule, 750 tonneaux et du Duc de Chartres, le navire amiral. Celui-ci est commandé par des Boisclairs. 

La frégate la Vierge de Grâce, armée par Monsieur de la Franquerie le Brun, et placée sous le commandement d'un jeune officier de marine de guerre (2), l'enseigne de vaisseau Pardaillan de Gondrin Antoine François (3). Elle aura le rôle très important de servir de bateau de liaison et d'assistance, mais aussi d'apercevoir de loin tout bateau et s'assurer de son identité 

Le Neptune, placé sous le commandement de Etienne Perrier Aimé, est le premier à prendre le départ, le samedi premier janvier 1724(4). Les quatre autres, n'ayant pas finis les opérations de chargement sont restés à quai jusqu'à la fin du mois. Puis, une fois prêts, ils se sont mis bien à l'abri de chaque coté de l'estuaire en attendant un vent favorable, "Le vent de l'Inde" Ils l'attendront durant sept semaines avant de pouvoir partir, et ensemble le jeudi 24 février.

Ordre est donné aux commandants de se rassembler à Port Bourbon en Ile de France. Soit dans un délai de quatre à cinq mois selon la taille des navires et les péripéties enregistrées

On ignore quelle sera la distance parcourue et la durée du voyage ; tout dépend des courants, des vents, des aléas, du hasard, de la qualité de l'équipage et de l'expérience du capitaine. (5)

Après Groix, la Vierge de Grâce poursuit sa route, contourne le redoutable Golfe de Gascogne en longeant les côtes de France, puis celles d'Espagne, du Portugal, passe au large de l'île de Madère, de l'archipel des Açores, et l'archipel des Canaries au bout d'une quinzaine de jours.

Enfin; le vaisseau entre dans la zone des vents permanents du nord-est et reconnaît les îles du Cap vert deux semaines plus tard. Et là ce ne sont que vents contraires, calmes suivis de grains, longs jours de navigation erratique sous un soleil de plomb. Il faut pour le capitaine beaucoup d'habileté et d'expérience. Bien malin celui qui sait exactement où il est : ce n'est qu'en passant le Cap de Bonne Espérance qu'on se repère vraiment. Encore faut il le passer. Certains doivent s'y reprendre à deux ou trois fois, s'ils n'ont pas su se glisser dans les grands vents qui soufflent vers l'est: trop au nord et on a la brise dans le nez : trop au sud et ce sont les tempêtes géantes des quarantièmes rugissants avec des vagues de 16 à 18 mètres de haut. Franchi le cap, le bateau pour l'Extrême-Orient glisse tout penché sur la grosse mer, le long du trentième parallèle. Il ne remontera qu'arrivé en plein cœur de l'Océan Indien, avec un vent de coté, coupant ainsi les alizés du sud est, nettement plus favorables à la navigation (6).

Le voyage par mer comporte toujours de multiples "fortunes de mer", accidents, naufrages, des actes de mutinerie ou de piraterie, surcharges, incendies, l'éclair, maladies diverses (7)
Nous n'avons pas le journal de bord du voyage, et pour la période qui nous intéresse, il y a peu de récits de traversés, ou de journaux de voyages des navires. Il faut attendre prés d'un demi-siècle, et par conséquent une bien plus grande expérience maritime et certainement des améliorations notoires pour disposer d'un récit fiable sur les conditions de traversées. Le témoin n'est autre que Henry Bernardin de Saint-Pierre, l'auteur de "Paul et Virginie". Dans un ouvrage paru en 1773 sous le titre de "Voyage à l'Ile de France" Bernardin de Saint-Pierre note avec précisions un grand nombre d'observations sur l'embarquement des navires, les difficultés de la traversée, le comportement des hommes, tous les événements quotidiens, l'alimentation, les maladies, l'état de la mer, les animaux rencontrés…etc. Cet écrivain sera notre témoin privilégié. Nous lui laisserons la plume, toutes les fois qu'il sera nécessaire. On ne peut en effet que s'effacer devant un membre de l'académie française.

 

Il embarque le 3 mars 1768, en qualité de Capitaine d'infanterie, ingénieur des colonies, sur un navire de 700 à 800 tonneaux, armé de 20 canons, avec un gros équipage de 146 hommes, chargé de matures pour le Bengale. C'est "Le Marquis de Castries", un navire récent de la Compagnie des Indes, construit à Lorient, et mis en service deux ans plus tôt. Ses conditions personnelles de vie à bord ne sont pas des plus malheureuses, puisque mangeant "aux frais du Roy" à la table du capitaine, le Sieur Jean Pallière Christy, et loge dans un réduit en toile dans la grande chambre, c'est à dire la salle à manger réservée à tout l'état major du navire.  

" Il y a quinze passagers, (8) la plupart sont logés dans la sainte-barbe (où l'on met les cartouches et une partie des instruments de l'artillerie) Le maître canonnier a l'inspection de ce poste, et y loge, ainsi que l'écrivain, l'aumônier et le chirurgien major. Au-dessus est la grande chambre, qui est l'appartement commun où l'on mange. Le second étage comprend la chambre du conseil, où communique celle du capitaine.

Elle est décorée, au dehors, d'une galerie; c'est la plus belle salle du vaisseau. Les chambres des officiers sont à l'entrée, afin qu'ils puissent veiller aux manœuvres

Au début, chez tous le moral est au beau, et permet des rencontres facilitant les échanges, mais très rapidement, les esprits s'aigrissent, on se voit, on se rencontre partout mais on ne se parle plus, la médisance commence, la désunion croît ; les tensions sont exacerbées par l'ennui, les matelots sont désœuvrés pendant de longs moments.

Les cuisiniers sont sous le gaillard d'avant, les provisions dans des compartiments au-dessous, les marchandises dans la cale, la soute aux poudres au-dessous de la sainte barbe .Voilà, en gros, l'ordre de notre vaisseau; mais il serait impossible de vous en peindre le désordre. On ne sait où passer, les accidents sont nombreux (9). Ce sont des caisses de vin, de champagne, des coffres, des tonneaux, des malles, des matelots qui jurent, des bestiaux qui mugissent, des oies et des volailles qui piaulent sur les dunettes (10) .Ce vacarme de basse-cour se tait vite : au fil des jours passés en mer, le troupeau diminue sous le couteau du boucher. Puis, la dernière bête sacrifiée-au bout d'à peine un mois de route- on commence à manger de la viande séchée, et ses premiers vers !, après tout le maître d'équipage ne cesse de répéter que c'est de la viande fraîche.

 

--------------- 

 

(1) On pouvait ramener du Bengale, de Surate, de Pondichéry, Ceylan, Maldives, Moluques, toutes sortes de produits : tissus en soies, du coton filé et du coton en laine, des épices (girofle, cannelle, muscade, poivre),

des colorants (indigo, gomme gutte), des cires (à cacheter, jaune, blanche), des produits pharmaceutiques (camphre, cachou, séné), des bois (rouge, santal, rotins), du salpêtre pour la poudre à canon, café, thé, du riz, de l'encens, des porcelaines, des diamants, des perles…

 

(2) de 1719 à 1731, le roi Louis XV a mis à disposition de la Compagnie des Indes un certain nombre de ses meilleurs officiers afin de lui faire profiter de leur grande expérience militaire et maritime.

 

(3) La recherche de données sur le commandant de la Vierge de Grâce s'est avérée extrêmement difficile, même en s'adressant au centre historique de Lorient et aux archives de la Marine à Vincennes. On va supposer qu'il s'agit du chevalier De Pardaillan (10/11/1709-24/04/1741). Donc, au final, un capitaine de marine, fils de bonne famille, âgé de quinze ans, prêté par le roi.

 

(4) Le Neptune arrivera à Bourbon le samedi 8 juillet et y déposera 70 soldats. 

 

(5)  La Sirène en 1725 fera la traversée en sept mois et Le Royal Philippe en 1728, la fera en cinq mois, 

Le Duc de Castries, (Henri Bernardin de Saint-Pierre) en 1768 mettra quatre mois et douze jours, après avoir parcouru 3 800 lieues marines (21 122 km) ou.4700 lieues communes (18 890 km).

 

  (6)  La route du retour effectue un crochet vers l'ouest, de façon à contourner les Açores, et à profiter des vents émis par les hautes pressions sur cet archipel durant l'été et le début de l'automne. Ainsi la Vierge de Grâce a mouillée à la Martinique entre le 9 avril et le 3 mai 1727, alors que d'autres bateaux peuvent rejoindre le Brésil, Grenade ou Louisbourg.

 

  (7) Le taux de mortalité atteint parfois jusqu'à 20% de l'ensemble de l'équipage et des passagers.

 

  (8) Sur la Vierge de Grâce ils ne sont que quatre passagers à la table. Le document d'archive étant difficile à déchiffrer, il est difficile d'approfondir leur identité.

 

            - ? Duchery, un commis de la Compagnie des Indes

            - Le RP Benigner Danex

            - Le RP Suzerain du Grand Bournand

            - Le P Bouler Sout et son épouse

          Et à l'office, la Dame surnommée Texier.  

          Elle transporte également un détachement de trente six soldats issus de la Compagnie Plantin destiné à renforcer la force militaire de l'ile Bourbon. (bureau des laisser passer de la marine au   Port- Louis du 18/02 1724).

Il se pourrait qu'il soit placé sous les ordres de Jean Denis Bouloc. 

 

    (9) Provoqués par le fort encombrement du navire et par des erreurs de manœuvre.

 

  (10) Les dunettes sont les parties surélevées et fermées au dessus du gaillard arrière.

 

 

 

 

 

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7 octobre 2013 1 07 /10 /octobre /2013 10:57

Le soir, nos quatre soldats se retrouvent au Port-Louis enfermés dans la citadelle. Débutent alors, l'armée, la hiérarchie, la discipline, ordre et contre ordre, la vie de caserne, les longs moments de solitude, les corvées, les tours de garde. Pendant des jours et des jours ils vont tenter de découvrir auprès des vieux marins ce qu'est la vie à bord et la vie au loin, de l'autre côté de la mer, mais comment trier le vrai du faux !

C'est lors des longues soirées d'hiver que chacun se dévoile, et Jean-Baptiste n'est pas le dernier. Il raconte que non loin de Saint-Vit, son village, à une lieue et demie, se trouve une grotte que l'on a découvert durant le moyen âge "une grotte fort longue et large, en laquelle de long loisir, la nature a fait des colonnes, des heaulmes, des tombeaux, des animaux de diverses sortes, qui ravissent en admiration...". Dans ce féérique monde, loin sous la terre avec de nombreuses variétés de cristallisation et coloration, Besançon raconte que les enfants passent tout leur temps à chercher les squelettes de gigantesques ours. A la caserne, personne ne le croit, et, tous, à son plus grand désespoir se moquent de lui, à l'exception peut-être du bon Julien qui se plait à lui faire remarquer que le nom de Baret vient du mot ber qui signifie ours (1) . Malicieusement, Jean Baptiste se moque de lui.
Samedi 1er janvier 1724, Julien assiste au départ du Neptune, le premier vaisseau faisant partie de l'expédition pour les Indes. Il est placé sous les ordres du capitaine Etienne Perrier Aimé. Cent quarante huit hommes ont pris place à bord, il est armé de trente six canons. Julien se dit que son tour arrivera prochainement. Effectivement, neuf jours plus tard, alors que Jean Baptiste est embarqué sur le vaisseau amiral, il retrouve Commertié et Mathieu. Tous les trois sont fort satisfaits car ils sont affectés ensemble sur la frégate Vierge de Grâce.

Dans ces casernes, il fera la connaissance d'autres engagés comme lui, exerçant toute sorte de métiers et venant des quatre coins de France. Leur âge peut varier de quinze à trente ans. Il est de longue tradition dans la marine de donner aux soldats et hommes d'équipage de leur donner un nom de guerre, qualifiant leur physique, ou leur origine, dont à titre d'exemple :

 

- Nicolas Girardin,         dit Nancy,                                18 ans, tailleur,

- Nicolas Liegarle,        dit Dimanche,                         23 ans, venant de Verdun

- Pierre Nicolle,              dit Le Normand,                     20 ans

- François Robert,         dit Sans Rancune

- Jean de La Croix,        dit Paviers,                               18 ans, chandelier

- Léger Pierre-Joseph, dit Saint-Léger ou Flamand, car originaire de Lille

 

   Une mention particulière doit être faite pour le pseudonyme "Frappe d'Abord", que l'on rencontre à multiple reprises. Ainsi, Théodore Vinquier, engagé à Lorient en décembre 1723, embarque sur l'Hercule.  Sa description est la suivante :

 

"16 ans, natif de Meryo en Héneau, 5 pieds, visage rond, cheveux courts et châtains, les yeux gris a été reconnu pour fille se prénommant Madeleine, et débarqué à l'escale  de Lisbonne.  Elle épousa en Afrique à Mandée, Brousse, un jeune lieutenant du roi..."

 

La Vierge de Grâce est une frégate légère de 360 tonneaux à 3 mâts carrés (toutes les voiles sont carrées) avec une seule rangée de sabords percée pour 32 tirants(2), (ouvertures dans les flancs par où passent les canons), 2 ponts, et 2 gaillards. Elle est armée de 26 canons(3), avec un équipage de 90 hommes. Elle a été construite à L'Orient en 1713-1714 et achetée par la Compagnie des Indes en juillet 1719 au prix total de 90 000 livres payé comptant en billets de banque et de louis d'or au fort riche et puissant Messire René Darquistade de Nantes (4). Les trois compères sont accueillis à bord par Pierre Rouillard, un charretier, devenu caporal, originaire de Beaumont en Gatinois, d'où son surnom, Gatinois. Pour les recrues, c'est un vieux, il a au moins 37 ans, et en impose à tous, même les matelots se tiennent à distance avec tel que le décrit sa fiche d'incorporation : " un gros corps fort de 5 pieds 2 pouces 6 lignes". Viendront se joindre plus tard cinq autres soldats. Le détachement sera logé avec l'équipage dans l'entrepôt, prison ténébreuse où l'on ne voit goutte et sous les gaillards, c'est-à-dire sous l'ensemble des structures situées sur le pont supérieur à l'avant et aussi à l'arrière sur toute la largeur du navire, avec une absence totale d'air pur. Outre ces mauvaises conditions, trois soldats occupent le même hamac, alors que d'après le règlement, ils sont censés coucher que deux, le troisième étant supposé monter la garde. Prés de La Vierge de Grâce sont mouillés les trois autres vaisseaux qui partiront en même temps, ce qui entraine énormément de bruit. Notamment des bruits venant des charpentiers, des calfats, qui bouchent avec suie, étoupe et goudron les trous et fentes dans la coque, des marins installant la mature et le gréement, des hommes assurant l'avitaillement pour couvrir des besoins alimentaires sur douze à dix huit mois, le mouvement perpétuel des chaloupes, les ordres hurlés par porte-voix (évite à tribord, largue l'amarre, plus vite, dépêchons, etc.) et l'agencement de la cargaison et de l'artillerie. Le seul moment où l'on peut respirer, c'est quand on monte la garde sur le quai, tout prés du navire ou lors de rares moments de repos, mais en se faisant tout petit, sur le pont. Dans l'air flottent de doux arômes de bois et des odeurs de toutes sortes provenant des voiles en fil de lin tissé extrêmement serré, ainsi que les lourds cordages en chanvre travaillés dans la grande corderie du port proche. Ils sont longuement enduits d'un épais goudron brulant A la fin janvier, le détachement est au grand complet, et les longues rondes à deux permettent de faire plus ample connaissance avec les derniers soldats embarqués.sur la Vierge de Grâce :

 

          - Antoine Balin, dit Balinois, qui souhaite se faire débarquer à Pondichéry en Inde.
          - Nicolas Prévost, dit Grange, le copain inséparable de Joseph (ou Jojo) Magnan
          - Jean-François Grandjean, dit Lorrain, il vient évidemment de Lorraine (de Metz).

          - Joseph Magnan, dit Magnan, il habite à Pontivy, à une douzaine de lieues seulement

          - René Bernardin Kgoff, dit Valtaupe, un clerc au visage marqué par la petite vérole.

 

--------

  (1)  Il s'agit de la grotte d'Osselle à 25 kilomètres de Besançon (Doubs).Il y avait 2 à 3000 squelettes.C'était la plus importante nécropole mondiale d'ours des cavernes. Les animaux mesureraient 1,30 m au garrot, et 3,50 m en position dressée, avec un poids pouvant aller jusqu'à 450 kg. Les ossements sont disséminés dans de nombreux musés du monde, et beaucoup ont été volés.

 (2) Ouvertures dans les flancs par où passent les canons. 

 (3)  La Vierge de Grâce est donc bien armée, puisque on compte en moyenne une pièce de canon pour 21 tonneaux

  (4)  Messire René Darquistade, Seigneur de la Maillardière est non seulement armateur, mais aussi négociant et homme politique. Il deviendra maire de Nantes 16 ans plus tard. Il est également bien connu pour avoir introduit en France, en 1711, en provenance de Louisiane, un bel arbre aux fleurs magnifiques en forme de coupe, le premier magnolia.

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16 septembre 2013 1 16 /09 /septembre /2013 05:55

Recette réunionnaise de coeurs de palmier.

 

Ce que l'on consomme, c'est la partie centrale du tronc des palmiers .

 

 

Ingrédients pour une boîte de 850 grammes achards palmiste

 

un oignon de taille moyenne

une gousse d'ail

un ou deux petits piments

une grosse rondelle de gingembre frais

une cuillère à café de safran réunionnais (curcuma)

quatre cuillères à soupe d'huile de colza,d'arachide, ou 

de tournesol

du gros sel

 

Préparation

 

rincer à plusieurs eaux les coeurs de palmier

couper et émincer dans le sens de la longueur,

                                       afin d'obtenir des lamelles  

écraser ensemble dans un mortier aîl, gingembre,

                                        piment et le gros sel.

chauffer l'huile dans une poêle

faire blondir l'oignon émincé

ajouter les épices ,mélanger

jeter dans la préparation les lamelles de coeur de palmier

remuer délicatement à feu moyen une à deux minutes maximum

laisser refroidir à couvert  

Service

 

         à température ambiante,

         en hors d'oeuvre,

         ou en accompagnement d'une viande .

 

            Ou bien à l'apéro, en dégustant un   Punch Belle Malabaraise

 

 

Pour les amateurs de botanique :  

   le palmiste 

link

 

Et pour les voyageurs :

 

Deux localités doivent leur nom à la présence de palmistes sur leur territoire, d'abord la Plaine des Palmistes, une commune entre le Tampon et Saint-Benoit. Puis, Palmiste Rouge à mi-parcours entre Saint-Louis et Cilaos.     

 

 

 

 

 

 

 

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3 septembre 2013 2 03 /09 /septembre /2013 04:15

Mardi, le trentième de novembre, comme prévu Julien se présente à la garnison, située prés du port de l'Orient. Là, il y a deux compagnies, une de fusiliers de 230 hommes et une autre d'une trentaine de grenadiers. C'est l'armée de sa majesté. Comme depuis 1715, le royaume de France vit une période de paix, l'armée est bien tranquille. Ce que cherche Julien c'est la nouvelle armée mise sur pieds en octobre 1721 par le roi Louis XV qui permet la levée d'une compagnie d'infanterie au service de la Compagnie des Indes. Il souhaite participer à la conquête des colonies. Il pense, c'est certain à cette île Dauphine, appelée par ses habitants Madécasse ou encore Madagascar. Une île à ce qu'il parait, presque aussi grande que tout le royaume de France, peuplée d'hommes et d'animaux étranges. Il est plus attiré encore par cette île Bourbon non loin d'elle. Elle est trois fois plus petite, que la province d'Anjou, avec des montagnes si hautes qu'il n'est pas possible de faire l'aller et retour dans la journée. Une île verte et giboyeuse qui ne connait ni neige ni hiver, une île où le soleil fait murir à longueur d'année des fruits qui chargent les arbres à pleine branche. Il est donc conduit vers la jeune compagnie Plantin, où se trouvent trois autres candidats à l'incorporation comme lui, Jean Commertié, un boulanger de tout juste 19 ans, et Mathieu Bourdin, 25 ans, dit Desnoyers, peigneur de laine. Tous les deux viennent de la région de Poitiers. S'ils sont peu bavards, le troisième, lui, vient de Franche-Comté et c'est un véritable moulin à paroles. Il s'agit de Jean Baptiste, un beau jeune homme de 16 ans qui doit mesurer dans les 5 pieds 2 pouces aux cheveux châtain clair, de magnifiques yeux bleus, le visage équivoque. Il ne sait pas signer, et ignore l'orthographe de son nom : Contant, Content, ou Comptant... On verra ce que la postérité retiendra, pour l'heure il se fait appeler Besançon, comme la ville du Doubs.
Au bout d'un long moment, qui leur semble être des heures, peut être même, une éternité,ils sont reçus sèchement par un solide gaillard de 5 pieds 2 pouces au visage rond, troué de petite vérole, les cheveux noirs, une vilaine cicatrice lui barrant la joue droite. Est-il caporal ou sergent ! Personne ne sait. Bien éméché, l'haleine puissante, dans un langage fort confus, il leur explique que la Compagnie Plantin est placée sous les ordres d'un ancien capitaine d'infanterie, assisté de quatre officiers et de quatre sergents. Forte d'une centaine d'hommes Sa mission est double, tout d'abord : garder le port, suppléer à l'éloignement de la troupe, notamment en cas d'incendies et par la suite fournir des détachements plus ou moins gros embarqués sur les nombreux vaisseaux de la Compagnie des Indes en partance.

Ceux-ci ont pour mission de :

     Favoriser la discipline, protéger l'équipage dans les escales dangereuses et surveiller
     les marchandises. Les soldats sont en général au nombre d'une dizaine selon la taille
     des bâtiments. Ils sont placés sous les ordres d'un zélé sergent secondé d'un caporal.

L'engagement est effectué pour une durée de six ans. En échange, la Compagnie des Indes s'engage à assurer le logement, l'habillement, la nourriture ainsi que les soins destinés à maintenir l'engagé en bonne santé. Le soldat perçoit une prime d'engagement de vingt cinq livres, et un ensemble d'effets et d'objets d'équipement du parfait soldat, c'est le paquetage.

 

Ces quatre recrues sont les bienvenues, puisque la Compagnie met sur pieds une expédition de cinq vaisseaux en direction des Indes qui devrait partir au début de l'année prochaine.
Elle est placée sous le commandement général de Renault des Boisclairs, capitaine du navire amiral, le Duc de Chartres, et va former une flotte de plus de trois milles tonneaux (1), prés de cent soixante dix canons et environ sept cent cinquante jeunes hommes prêts à en découdre. 

 

A midi, c'est signé. Juju, devient pour six ans le soldat Julien Baret, dit Baret. Il endosse son uniforme composé d'un justaucorps de drap bleu, avec parements rouges et gros boutons de fonte, d'un tricot croisé bleu, avec petits boutons de fonte, d'une culotte blanche, des guêtres blanches, et un fort joli chapeau bordé de poils de chèvre. Dans le paquetage se trouvent aussi deux paires de souliers, deux paires de bas de fil, une paire en laine, et trois chemises. Sans oublier le fusil, type grenadier 1716, avec un magnifique fut en noyer, une baïonnette à lame triangulaire, un ceinturon et gargoussier contenant des gargousses, c'est à dire des cartouches.

 

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(1)  C'est le poids transportable, souvent égal au poids du navire, un tonneau = 2,83 m3

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6 juin 2013 4 06 /06 /juin /2013 07:10

La Compagnie des Indes, dés le début, exerçait un pouvoir absolu sur les produits territoriaux de l'île Bourbon. L'habitant était obligé de livrer ses produits aux magasins de la Compangie, mais aussi de s'approvionner auprés d'eux. Depuis 1736, les habitants des quartiers de Saint-Louis et de Saint-Pierre se plaignent de l'absence de magasins., faute de magasins destinés à recevoir leurs denrées en vivres et en café. De ce fait, ils se trouvent totalement dépourvus de moyens pour se procurer des hardes dans ceux de la Compagnie des Indes. En 1740, ils se retrouvent à 20 pour faire parvenir une lettre aux conseillers du Conseil supérieur de Bourbon pour leur faire part du chagrin journalier qu'ils éprouvent cruellement de leur nudité. La plupart d'entre eux ne pouvant assister au service divin et y envoyer encore moins leurs familles et esclaves.

Outre la signature de Julien Baret et une, illisible, on retrouve les noms suivants :

 

- Claude Bodin  (ou Potin, Bottin... Commandeur chez la veuve Feydeau Dumesni, Lagrenée et Bouchard de la Tour).

- Antoine de Bavière . Suisse, né en 1704, arrivé à Bourbon en 1730, Officier d'infanterie. Auteur en 1732, d'un plan de construction de la ville de Saint-Pierre. (Ce plan, comme celui réalisé par Choppy Degranges ne seront pas retenus).

Epouse le 05/02/1739, à Saint-Pierre, Geneviève Cadet (1713-1772), la fille de Louis Cadet et Radégonde Rivière.

Décéde à Saint-Pierre le 01/05/1742. 

- Bourgeois

- Noêl Siméon Cadet (1717-1791), mari de Anne Nativel.

-Jean Cachelen d'Herblé, né en 1702, habite Saint-Pierre, marié à Saint-Paul avec Françoise Lavalefou. 

- Choppy Desgranges 

- Girard 

- Marie Madeleine Girard

- Jean Fontaine

- Nicolas Gouron , embarqué en 1730 sur le navire militaire "La Victoire",

 arrivé en Ile de France le 04/01/1731, sur le Royal Philippe.

- Denis Lamer, ancien commandeur chez Simon Lagrénée et chez Feydeau Dumesnil.

- Pierre Lauret, ancien charpentier de la Compagnie

- Wilhem Leichnig, arrivé en 1722

- Jean Madiran, né en 1706, arrivé en 1725, ancien chirurgien du brigantin "La Légére" bourgeois du quartier de Saint-
                             Louis , chirurgien quartier Saint-Louis, comme Julien Baret.. Epoux de Françoise Lautret.(1691-1752) . En 1744, il achète à Dejean 8 esclaves pour mettre en valeur son habitation de Grand Bois contenant 132 gaulettes en hauteur et 32 gaulettes en largeur, plantée de 6000 pieds de caféiers.(environ 10 hectares)

- Henry Mussard, (1676-1743) l'époux en seconde noce Louise Robert

- Hubert Posé,  Sergent des troupes. En 1734, il est témoin au mariage de Jérome Aymard (dit Saint-Marc). En

1735, parrain d'une fille d'esclave, âgée de 6 mois. Pélagie Lebon, la femme de Wilhem Leighnie est marraine. 

Se marie avec Marie Jeanne Guérin

- De la Tour,  S'agit-il de François Faure dit la Tour, sergent de la garnison, ou de Bouchard de la Tour ?

- Pierre Nativel (1693-1768), époux de Françoise Lautret

 

Leur demande a t'elle été entendue ? Difficile à croire.

 

 

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